Waterboarding

14 octobre 2008




"Le prisonnier est attaché à une planche inclinée, les jambes levées et la tête légèrement plus basse que les pieds. On lui enveloppe la tête de cellophane et de l'eau lui est versée dessus. Inévitablement, les réflexes de suffocation s'enclenchent et une peur panique de la noyade force le prisonnier à supplier que l'on arrête le traitement. D'après nos sources, les officiers de la CIA qui se sont soumis à la technique du water boarding ont résisté en moyenne 14 secondes avant de craquer. Ils rapportent que le prisonnier d'Al-Qaida le plus dur, Khalid Cheikh Mohammed, s'est attiré l'admiration des interrogateurs en résistant entre deux minutes et deux minutes et demi avant de supplier qu'on le laisse parler. "La personne croit qu'elle est en train de se faire tuer, ce qui équivaut à un simulacre d'exécution, ce qui est illégal d'après les lois internationales" John Sifton de Human Rights
George W. Bush a opposé, le samedi 8 mars 2008, son veto à un texte de loi, voté par le Congrès américain, interdisant aux agents des services de renseignement américains de recourir au waterboarding, argumentant qu' « il faut nous assurer que les responsables des services de renseignement puissent disposer de tous les instruments nécessaires pour arrêter les terroristes »
Dr Allen Keller:
« Certaines victimes sont encore traumatisées des années après. L'un des patients ne pouvait pas prendre de douche, et était pris de panique lorsqu'il pleuvait.La peur d'être en train de mourir est une expérience terrifiante»








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